Histoire
Découverte de la commune
Les plus anciennes traces de vie humaine sur le territoire de la commune sont vraisemblablement les éboulis mégalithiques des Aspres et des Maltres, vestiges préhistoriques pouvant remonter à l’époque néolithique.
Un menhir, déplacé en 1988, fait aussi partie de la préhistoire.
D’autres preuves de la vie des hommes, ont été découvertes vers 1930, près d’Alteyrac, par des archéologues. Des fouilles ont permis de mettre à jour constructions, foyer en briques et nombreux objets dont des poteries datant de l’époque gallo-romaine.
Le développement de documents écrits et leur conservation ont permis aux historiens et archivistes de situer à la fin du XIIIe siècle la construction d’une forteresse, dans le village du Chastel-Nouvel ayant porté les noms de castrum, de château, de fort. Construite par les chanoines du Chapitre de Mende exerçant une tutelle sur la communauté des habitants du Chastel-Nouvel, elle fut en partie détruite pendant les guerres de religion.
Elle portait à ce moment-là le nom de Malavieille (Malavetula en latin) et a pris le nom de « Castrum Noel de Malavetula » (Château nouveau de Malavieille) lors de sa reconstruction d’où a été tiré son nom actuel de Chastel-Nouvel.
Une église, construite à la même époque, était rattachée à la paroisse Saint-Gervais de Mende. Située derrière l’actuelle Bibliothèque, elle a été démolie en 1874 et reconstruite à son emplacement actuel au cœur du village.
Cette église et le fort ont subi de nombreuses attaques pendant la guerre de Cent ans et pendant les guerres de religion. En faisant le tour du Fort, on peut découvrir quelques vestiges encore visibles.
1721
En 1721, la peste a entraîné la mort de 20 % environ de la population (42 personnes). Les habitants d’Alteyrac, plus particulièrement touchés, ont invoqué Saint-Roch pour être protégés. À l’arrêt de la contagion, ils ont acheté en commun une statue du saint installée depuis dans une niche du mur de l’ancien four banal, transformé en musée en 1998.
Au cours des siècles, les habitants de la commune ont vécu d’autres événements tragiques dont voici les principaux :
règne de la Terreur pendant la Révolution française, quatre jeunes contre-révolutionnaires condamnés à mort, vingt autres arrêtés et emprisonnés.
Guerre 1914-18
Trente-neuf jeunes ont été tués, soit la moitié des mobilisés, un monument du souvenir a été érigé en 1994 près de la mairie.
Guerre 1939-45
La population a souffert de plusieurs irruptions brutales de l’Armée allemande d’occupation en garnison à Mende. Un jeune maquisard du Puy-de-Dôme, Bernard Domec, a été fusillé en 1944 près du Chastel par un élément de cette armée. Une stèle a été érigée, en 1945, à l’intersection de la Vieille Route Nord et de la RD806, à quelques mètres du lieu où il a été fusillé.
Après ces épisodes difficiles de l’histoire, les Chastellois ont connu et connaissent une période bien moins agitée. La commune a pris un nouvel essor, en particulier depuis l’alimentation en eau potable des habitations vers 1965.